Dans cet article nous allons découvrir ensemble l’importance de la généalogie et comment débuter la vôtre.
Il est important de vous informer que cet article est fondamental et que je considére la construction de sa généalogie comme une véritable pierre angulaire dans l’épanouissement d’une identité et d’une personnalité.
Je vous invite chaudement à lire cet article avec attention, voire à le relire, car il fait office également de guide pratique.
Bonne lecture à vous.
Généalogie, nécessité absolue
Aujourd’hui plus que jamais, il est nécessaire de connaître ses racines pour ne pas se retrouver sans repères et sans défense face à la soupe médiatique bienpensante que l’on nous sert matin, midi et soir.
Construire sa généalogie, si l’on souhaite voir son pays renaître et prospérer, fait partie des solutions à entamer dès maintenant.
L’absence de connaissances sur sa propre origine est précisément ce que veut le système pour nous désenraciner.
Faire de nous de parfaits petits consommateurs nihilistes.
Et ce, tout aussi bien au niveau national qu’au niveau familial.
Le “camp du bien” s’attaque d’ailleurs à l’unisson aux deux : la communauté nationale ainsi que sa culture mais également la figure de la famille, qu’il essaye de déconstruire frénétiquement, et ce n’est pas pour rien.
Dans ce combat, la généalogie est à l’être humain ce que les racines sont à l’arbre. Sans de solides racines, l’individu n’existerait pas.
Mais ça ne s’arrête pas là car l’individu sans racines ne pourra jamais fleurir et grandir sans s’égarer ou s’effondrer tel un arbre trop fragilement enraciné.
C’est en comprenant cette notion primordiale que l’on prend conscience d’à quel point il faut s’y pencher.
Que ce soit philosophiquement, politiquement, anthropologiquement, tout nous pousse à le faire.
Comme le disait un certain poète de langue occitane :
” Les arbres aux racines profondes sont ceux qui montent haut.”
Frédéric Mistral
La généalogie comme repère
Pendant toute l’Histoire, de quasiment tous les peuples et civilisations, la place des ancêtres et de l’héritage était au centre des préoccupations, de la réputation et de la fierté des familles.
Ce n’est que depuis très récemment, à partir de l’après Seconde Guerre mondiale et de notre entrée progressive dans notre société individualiste moderne que les gens se sont détournés de cet aspect pourtant capital pour l’individu et sa communauté.
À l’échelle de l’Histoire, ces 110 dernières années sont anthropologiquement une pure anomalie. Jamais dans l’histoire de l’humanité une telle société n’a existé.
C’est peut être d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle il y a tant de dérives, de dépression, de perte de sens que ce soit au travail ou dans la vie privée, de nihilisme etc.
Si on y rajoute tous les effets secondaires, la liste est très longue.
Tout comme le fait de connaître son origine d’un point de vue culturel pour s’y inscrire en continuité est primordial (c’est d’ailleurs en quelque sorte la définition du conservatisme) il est tout aussi primordial de connaître ses racines familiales pour s’y inscrire pleinement.
C’est donc toute l’idée à saisir, que nous expliquait si bien Claude Levi-Strauss.
« Chercher ses racines, c’est au fond se chercher soi-même : qui suis-je ? Quels sont les ancêtres qui m’ont fait tel que je suis ? Des noms d’abord, des dates, quelques photos jaunies ou, avec plus de chance, un testament, une lettre.«
Claude Levi-Strauss
La généalogie : Un héritage, une responsabilité avant tout
Faire sa généalogie ce n’est pas seulement être tourné vers le passé.
C’est aussi et surtout être tourné vers l’avenir.
Mon constat est simple :
Prendre conscience que l’on est qu’un maillon dans une longue chaîne et que nous ne faisons que perpétuer une histoire et un héritage, est sans doute le meilleur déclencheur d’une prise de responsabilité globale.
À nous d’en être digne et de rendre nos descendants fiers de nous, de notre posture, de nos choix et de nos actes pendant notre vivant.
C’est dans cette compréhension profonde de l’importance de son rôle dans le temps, qu’écrivait Jonas Stalk :
« Notre plus grande responsabilité est d’être de bons ancêtres. »
Jonas Stalk
Plus qu’une responsabilité envers nous-même, c’est surtout une lourde responsabilité envers les autres.
C’est cet esprit tourné vers le très long terme qui permit aux européens durant des millénaires de s’élever toujours plus haut.
« Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants. »Antoine de Saint-Exupéry
Antoine de Saint-Exupéry
Bien plus grand projet que de simples recherches poussiéreuses donc, la généalogie est un réel projet enthousiasmant et lourd de sens, qui suscite dès qu’on s’y lance, beaucoup d’énergie, de curiosité et d’entrain.
La généalogie descendante, un autre moyen d’utiliser de façon concrète ses ancêtres pour enrichir sa vie actuelle
Après avoir potentiellement compris grâce aux parties plus hautes, la responsabilité que nous avons envers notre généalogie, passée et à venir, certains d’entre vous seront sûrement galvanisés par l’idée de vous lancer dans cette tâche.
Et rassurez-vous, je compte vous y aider avec un coup de pouce dans cet article.
Mais avant de vous lancer dans vos recherches, je tiens à mettre en lumière un dernier point qui est très peu abordé en général lorsqu’on parle de généalogie et qui pourtant est extrêmement intéressant puisqu’il peut potentiellement vous faire rencontrer de nouvelles personnes à accueillir dans votre vie actuelle.
Ce point c’est la généalogie descendante.
La généalogie descendante
Notion très floue et pourtant presque aussi intéressante que la généalogie classique dite “ascendante”.
Ce type de généalogie consiste après une recherche de ses ancêtres préalables, à redescendre vers le récent mais en empruntant une branche descendante différente.
Cette méthode permet en général de facilement trouver des cousins/cousines, ou des oncles/tantes éloignés que l’on ne connaîtrait pas.
Et si, comme la majorité des peuples européens depuis les grandes migrations de l’Antiquité, votre famille est plus ou moins restée au même endroit ou dans la même région jusqu’à récemment, alors il y a de grandes chances qu’en général ces cousins lointains dont vous ignoriez l’existence habitent au final pas si loin de chez vous !
Cette facette de la généalogie est donc très utile car elle peut permettre, dans les cas les plus chanceux, de retrouver des cousins qui sont assez proches et qui peuvent permettre d’étendre les liens familiaux. Qui sait, peut être que dans votre arbre généalogique se cache une belle surprise.
Cette facette de la généalogie, souvent très appréciée par les généalogistes expérimentés mais très méconnue par le grand public nous permet encore une fois de prendre toute la mesure des communautés nationales.
Au final, il est parfois surprenant de réaliser que nous ne formons finalement qu’une seule même (très) grande famille à l’intérieur d’une région, d’une communauté de communes ou d’une certaine zone géographique.
Cette méthodologie permet également de parfois découvrir des cousins qui à un moment de l’Histoire dans une certaine branche, ont dévié du pays d’origine et émigré vers un autre pays.
Il est donc toujours amusant de découvrir qu’on a par exemple un cousin lointain norvégien, italien, russe ou américain.
La mode récente du “test ADN” sur le marché de la généalogie
Maintenant que nous avons balayé toute la philosophie et le sens de pourquoi la généalogie est importante, rentrons maintenant dans le vif du sujet : se lancer dans les recherches.
Depuis quelques années maintenant grâce à l’évolution de la technologie, on a pu constater l’émergence d’entreprises privées qui proposent des “TESTS ADN” pour connaître ses ancêtres.
Cette option est une très bonne piste de départ qui pourra éventuellement agir comme un tremplin dès le début de votre démarche. Les informations que vous pourriez tirer de ces tests pourraient grandement accélérer vos recherches.
Néanmoins il est important de comprendre ce marché.
Un marché nuancé
Sous cet argument très généralisé et vendeur qui pourrait séduire celui qui cherche la facilité, il faut en fait bien comprendre ce que chacun vend, car ce marché du “TEST ADN” est très hétérogène et pas évident à appréhender pour un néophyte.
Un peu comme sur le marché de l’automobile, si vous ne savez pas ce que vous cherchez ou pourquoi vous le cherchez, dans ce cas là vous pouvez trouver des avis qui disent tout et son contraire.
En réalité une Ferrari et un Hummer sont toutes les deux des voitures au même titre.
Et pourtant, les deux voitures ont des objectifs totalement différents.
Avec les “TESTS ADN” que proposent ces entreprises, c’est un peu la même problématique.
C’est surtout une question de connaître ses propres attentes plutôt qu’une question de qualité du test.
Car en effet, certains tests sont pensés dès le départ vers un objectif généalogique, c’est-à-dire de retrouver des ancêtres spécifiques et faciliter les recherches de documents et d’archives.
D’autres sont quant à eux orientés plutôt vers la recherche du “groupe ethnique” et vont donc accentuer sur la précision ethnique du test.
La finalité n’est pas la même.
Entre vouloir savoir si on a des origines italiennes ou allemandes et vouloir débloquer ses recherches pour trouver un arrière grand-père spécifique, il y a une nuance à ne pas négliger.
Pour vous aider à vous orienter selon ce que vous cherchez, je vous aide à classifier tous ces tests dans notre méthodologie ci-dessous.
Tout savoir sur les tests ADN
Déterminer si l’on souhaite découvrir :
- son groupe ethnique
- sa généalogie
Vous pouvez bien évidemment aussi vouloir faire les deux.
Mais il faut bien comprendre que les laboratoires ont deux méthodes d’analyse de votre échantillon ADN qui sont totalement différentes. Le site spécialisé dna-pass.com nous l’explique très bien :
” Revenons tout d’abord sur la méthode d’analyse utilisée par les laboratoires. Deux techniques existent, utilisées par les scientifiques et les laboratoires.
Dans la première méthode, l’analyse de marqueurs spécifiques nommés AIM (Ancestry Informative Markers), rattachera le testé à une population dont on connait les caractéristiques génétiques. Cette approche est comparative. A noter que le terme Ancestry est trompeur, et que le gène ne vous rattache pas à vos ancêtres.
Dans la seconde méthode, on va regrouper les personnes partageant les mêmes caractéristiques génétiques, afin de déterminer des catégories de population. Cette approche sera statistique et comparative.“
DNA-PASS.COM
Comprendre les deux méthodologies différentes
Pour faire simple, l’un fait principalement de la comparaison alors que l’autre fait de la filiation.
Cette différence est fondamentale, car l’un sera à privilégier pour la précision du résultat sur l’ethnicité alors que l’autre sera plutôt moins bon sur ce point mais meilleur pour la généalogie pure et le fait de vous trouver des ancêtres spécifiques.
Pour vulgariser en termes simples, la différence majeure entre ces deux méthodes est le sens de recherche, l’un démarre d’un groupe pour tendre vers vous, alors que l’autre démarre de vous pour tendre vers un groupe.
L’idéal évidemment, si vous n’avez absolument aucun problème de budget, reste d’en commander plusieurs chez différentes entreprises utilisant les deux méthodes pour disposer du plus grand panel possible de résultats.
Mais si vous comme la majorité des français vous ne souhaitez pas vous ruiner dans vos recherches, alors il est préférable de savoir au préalable quelle entreprise privilégier selon ses attentes.
À SAVOIR :
Ces tests sont techniquement interdits en France.
Si en revanche vous êtes un français expatrié à l’étranger ou un lecteur francophone de Belgique, Suisse, Québec et ailleurs, alors il ne devrait pas y avoir de restrictions, mais je vous conseille tout de même de vérifier la législation de votre pays.
Sachez également que ces entreprises récoltent forcément des informations privées sur vous.
Si vous souhaitez ne pas nourrir en informations ces types d’entreprises, il sera donc judicieux de ne pas acheter ce type de produit.
Pour finir, il faut savoir que ces entreprises sont en général souvent liées à des polémiques ou considérées par certains comme mensongères. Nous avons tenu tout de même à vous donner dans cet article toutes les informations possibles pour ceux pour qui ces facteurs ne posent pas de problème et qui souhaitent accélérer leurs recherches.
Pour ce qui est du test le plus précis possible sur votre ethnie, je vous conseille les entreprises ci-dessous :
Pour ce qui est d’un test ethnique peu précis mais d’une base de données importante, fluide et efficace pour votre recherche généalogique, alors les meilleurs choix seront :
Débuter sa généalogie, une méthode simple et efficace
Ayant débuté moi-même ma propre généalogie il y a déjà plusieurs années, j’ai pu apprendre sur le tas, me former aux différentes approches et découvrir par l’expérience les erreurs à ne pas faire.
Aujourd’hui membre de plusieurs groupes sur la généalogie, inscrit à plusieurs bases de données spécialisées et fort de mes échanges avec d’autres passionnés, j’ai pu tester beaucoup de solutions sur le marché et remonter assez loin dans mon arbre généalogique.
Pour les plus curieux, après 3 ans de généalogie plus ou moins intensive, j’ai pu remonter certaines branches de mon arbre jusqu’à fin du XVIe siècle.
Il faut juste garder à l’esprit une chose avant de débuter la généalogie : c’est long, parfois très long et il faut savoir être patient.
C’est parfois l’œuvre de plusieurs années voire plusieurs dizaines d’années.
Voilà, maintenant que vous êtes prêts à vous lancer, commençons !
4 grandes étapes :
- Prendre un moment pour interroger sa famille
- Profiter des technologies et des outils modernes
- Faire ses recherches dans les archives avec la méthode classique
- Vérifier ses résultats et faire de la comparaison
Etape bonus :
- Partager ses résultats et en faire profiter les autres
Étape 1 : Prendre un moment pour interroger sa famille
Cette étape peut paraître évidente et pourtant beaucoup la délaisse trop vite soit par ignorance soit par fainéantise voire même parfois parce qu’ils pensent déjà tout savoir de leur famille.
Détrompez-vous, la principale étape qui va propulser votre recherche, sera de prendre le temps de vous poser avec vos parents, vos grands-parents voire plus anciens si vous en avez la chance, de poser des questions et de prendre des notes.
Si vous êtes chanceux, votre famille pourra vous remettre ou vous montrer toute sorte de documents, des photographies, des archives, actes de mariages, voire des objets en tout genre : montres, pipes, carnets, bijoux etc…
Savoir utiliser les objets comme des indices
Tous ces objets qui peuvent paraître anodins sont en réalité une véritable mine d’or. Toutes ces choses vous informeront en général énormément sur vos ancêtres, vous pouvez par exemple noter les dates inscrites sur certains objets ou au dos des photos.
Vous pouvez aussi en apprendre beaucoup sur le parcours de certains ancêtres, leur ville d’origine ou même leur classe sociale. Toute information est bonne à prendre en généalogie.
Les informations dont vous aurez le plus besoin car très utiles pour la suite, que je vous conseille de noter :
- Les prénoms (en général ils peuvent permettre de différencier certains homonymes ayant un âge équivalent et donc difficiles à différencier au premier abord si on manque d’informations ou de dates)
- Le nom de famille
- La date de naissance (extrêmement important car les actes civils (de naissance) seront un gros outil pour remonter une branche d’ancêtres)
- La date de décès (même raison, les actes de décès sont en général très faciles à trouver si on a la date et débloquent souvent des situations)
- La date de mariage (dans certains cas, quand on a ni la date de naissance, ni la date de décès d’un ancêtre, sa date de mariage peut nous sauver et nous permettre de retrouver sa trace)
Étape 2 : Profiter des technologies et outils modernes
Comme indiqué dans la partie précédente sur les tests ADN, cette méthode peut vous faire gagner beaucoup de temps.
Pour ce qui est de la généalogie pure, le site de MyHeritage est souvent retenu comment ayant la base de données la plus performante pour vos recherches si vous êtes abonné premium.
Elle centralise en effet une quantité colossale d’actes civils et autres documents, en les imbriquant dans une matrice disposant d’un outil de recherche très pointu.
En complément des outils parfois proposés par les entreprises de tests ADN, il existe également un panel d’outils qui vont vous permettre de progresser dans vos recherches, depuis votre ordinateur et sans bouger de chez vous.
La technologie est votre allié
C’est tout de même une petite révolution en soi car il y a de ça encore 20 ans, avant qu’internet soit réellement démocratisé, il fallait à chaque fois se déplacer pour se rendre en personne dans chaque mairie ou lieu possédant les documentés convoités.
Un nombre incalculable de déplacements qui paraît inimaginable aujourd’hui, qui explique pourquoi il y a encore quelques dizaines d’années, la généalogie était soit réservée aux spécialistes soit à une toute petite niche de passionnés qui en avaient le temps et le budget.
Aujourd’hui, il est donc important de se rendre compte à quel point on peut potentiellement gagner des années de recherches en quelques simples clics grâce à internet.
Dans tous ces outils disponibles, certains sont gratuits, d’autres payants et d’autres proposent une partie payante et une partie gratuite. j’ai retenu les meilleurs pour vous, que vous utiliserez sûrement le plus souvent.
Les outils les plus pratiques :
https://deces.matchid.io/search (gratuit)
Moteur de recherche des actes de décès très rapide et efficace.
https://www.data.gouv.fr/fr/reuses/acte-deces-fr/ (gratuit)
(moteur de recherche sur les actes de décès)
https://www.filae.com/ (gratuit limité puis payant)
(base de données complète couplée à un moteur de recherche + une communauté de passionnés)
https://www.familysearch.org/fr/ (gratuit)
(base de données complète couplée à un moteur de recherche)
https://www.geneanet.org/ (gratuit limité puis payant)
(base de données complète couplée à un moteur de recherche + une communauté de passionnés)
http://www.guide-genealogie.com/
(site compilant énormément de tutos et guides, idéal pour se former quand on débute)
Étape 3 : Faire ses recherches dans les archives avec la méthode classique
Une fois arrivé à ce stade, bravo.
Vous aurez sans doute déjà défriché grâce aux outils cités plus haut, facilement les 3 à 5 générations au-dessus de vous. Les actes de décès et mariages seront en général numérisés, facilement lisibles et les personnes les plus âgées parfois même encore vivantes.
Si les membres de votre famille se sont mariés très jeunes, il n’est pas rare de voir des jeunes mariés avoir leur premier enfant à 20 ans environ. Quand cette dynamique se répète, on peut parfois remonter de 3 à 6 générations en moins de 100 ans.
Mais une fois ce premier élan qui est en général assez rapide et plutôt facile à terminer, les choses sérieuses vont commencer.
Vous allez tomber à un moment sur vos premiers blocages.
Cela peut être dû à toute sorte de raisons : les personnes nées et/ou mortes à l’étranger donc aucun papier français ou en langue française.
Il peut aussi arriver que des événements historiques aient causé des destructions d’archives ou de documents (Première et Seconde Guerre mondiale, Révolution française etc).
Si c’est le cas les choses se compliquent et vous allez vite vous transformer en enquêteur.
La recherche des documents
Toute la difficulté va être soit de trouver les documents nécessaires à identifier une personne, en allant chercher tout document annexe ou toute lettre signée par exemple, soit de croiser les informations de certains documents pour en déduire des dates de naissances ou de décès vous-même.
Pour cette phase qui est souvent la plus longue et laborieuse, il faudra vous armer de patience et persévérer.
C’est aussi là où vous devrez au cas par cas, consulter les archives régionales, départementales ou communales qui seront parfois non-numérisées.
Cette phase sera donc plus longue mais beaucoup plus gratifiante car elle nécessitera une réelle enquête sur le passé d’un ancêtre qui vous apportera à la fois l’opportunité d’apprendre des choses sur sa vie et également la satisfaction d’avoir enfin trouvé après des mois voire des années de recherches.
La procédure classique pour remonter son arbre généalogique
En général le procédé pour remonter dans son arbre sera plus ou moins toujours le même :
- Si vous n’avez que le nom et prénom d’un ancêtre, trouvez son acte date de décès (qui est en général le plus facile à trouver grâce aux outils de recherches cités plus haut)
- Sur l’acte de décès figure le lieu et la date de naissance
- partir de l’année de naissance d’un ancêtre (voire de la date précise si vous l’avez) en consultant les archives/registres d’actes de naissance de la commune (parfois centralisé sur la région pour certains sites) pour retrouver l’acte de naissance où sont inscrits le nom/prénom du père et de la mère ainsi que leurs dates et lieux de naissances respectifs
- une fois ces informations acquises, il suffit de répéter le procéder pour remonter d’une génération et ainsi de suite
Étape 4 : Vérifier ses résultats et faire de la comparaison
Plus on remonte loin dans le temps, plus il est parfois facile de confondre des personnes car il était très commun de donner les mêmes prénoms selon les coutumes d’antan.
Ce n’est donc pas rare de voir des situations où par exemple :
Dans une même famille, un père s’appelle Alfred, le fils s’appelle également Alfred et parfois même des oncles, cousins ou des amis proches de la famille s’appellent aussi Alfred.
Ce genre de situation, dans le même village ou la même ville, peut souvent induire en erreur.
Les multiples vérifications pour éviter les erreurs
Il est donc très important au fur et à mesure de son avancée, de revérifier avec précaution chaque source pour chaque ancêtre. On s’aperçoit parfois qu’à cause d’une toute petite erreur sur une date ou un lien de parenté, on s’est trompé de personne, et donc toute la ligne ascendante ou descendante qui en découle est à jeter à la poubelle ou à modifier.
La règle, c’est donc d’avancer doucement mais sûrement.
Les outils en ligne cités plus haut vous permettront également de vous assurer de certaines branches de votre arbre car certains sites permettent de comparer vos branches communes avec d’autres utilisateurs pour comparer les divergences d’informations. Cette fonctionnalité vous permettra souvent de peaufiner votre arbre.
Étape Bonus : Partager ses résultats et en faire profiter les autres
Premièrement, après avoir remonté assez loin dans votre arbre, la première véritable récompense sera de partager vos découvertes avec votre famille proche.
Vous serez surpris de l’émerveillement que peut susciter la présentation de vos résultats chez certaines personnes. Que ce soit vos frères/sœurs, vos parents ou vos grands-parents, ils seront en général tous très intéressés d’en connaître plus sur les ancêtres communs.
Dans un deuxième temps, il ne faut pas oublier les gens qui sont toujours en pleine recherche tout comme vous.
Grâce aux nombreux sites et plateformes cités plus haut, il est dorénavant possible de partager ses résultats avec d’autres passionnés de généalogie pour les aider à avancer dans leurs recherches respectives. Ce simple geste peut parfois en aider certains qui sont bloqués depuis des années.
J’espère que cet article que j’ai le pris le temps de réalisé avec soin, vous sera utile. Merci de votre lecture.
Liens utiles :
Citations en rapport avec la généalogie
Quelques petites choses à savoir avant de faire un test ADN chez MyHeritage
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