Comme je vous l’avais annoncé dans mon post de mardi dernier, l’interview magistrale entre Tucker Carlson et Vladimir Poutine a bien été diffusée vendredi soir et elle a battu tous les records.
Au moment où j’écris, l’interview a déjà dépassé les 150 millions de vues sur X (twitter) et 10 millions de vues sur Youtube, en 3 jours, c’est titanesque.
Et seulement 3 jours après sa diffusion vous êtes déjà de plus en plus à m’avoir demander en privé, quel est mon avis sur l’interview et mon analyse, car évidemment c’est mon sujet de prédilection et beaucoup attendent mon retour et vous êtes de plus en plus nombreux à me le faire savoir.
Il y aurait beaucoup de choses à dire sur cette interview de 2 heures, très condensée en informations, donc je vais essayer de traiter ça en quelques points les plus importants.
Tucker Carlson, un véritable journaliste
Premièrement, même si ça paraît anodin pour certains, je tiens quand même à le noter, car c’est de plus en plus rare de nos jours, Carlson a fait un vrai travail de journaliste.
Il laisse 80% du temps de parole à Poutine, lui donne des questions ouvertes et pertinentes, ne l’interrompt pas et ne réagit pas avec hystérie à chaque réponse comme le font la plupart des journalistes occidentaux (qui sont en réalité des militants de gauche), qui ne savent même plus ce que veut dire la définition de journalisme.
Un moment clé
Deuxièmement, je pense que cette interview sera retenue comme un moment clé, un vrai tournant, car il y aura sans aucun doute un avant et un après cette interview.
C’est techniquement la première fois depuis le début du déploiement en février 2022, qu’une aussi grande audience, très généralisée et grand public (potentiellement non-politisée ou informée), entend la vérité qui lève le voile sur la propagande grossière de l’OTAN.
Avant cette interview, les gens au courant des faits ne représentaient qu’une « niche » bien renseignée grâce à des petits médias alternatifs ou analystes spécialistes sur quelques canaux Telegram (notamment grâce à ce canal qui était un des rares, même il y a 2 ans, à donner le déroulé des événements de manière objective et sourcée sur la guerre en Ukraine).
Et pour avoir fait mon travail de manière pro et non biaisée, j’étais encore il y a de ça 1 an, traité de « pro-russe » à tout-va à des dizaines de reprises.
Désormais, le message a atteint une tout autre échelle et il va être difficile de traiter de « pro-russe » la population quasi entière.
Tucker Carlson et Poutine se concentrent sur l’essentiel
Troisièmement, cette interview, a eu le mérite de se focaliser sur les points cruciaux que l’audience occidentale de masse avait BESOIN d’entendre, et de ne pas juste survoler des questions banales sur la société russe ou autre.
Vladimir Poutine a eu l’intelligence de faire l’historique complet et le déroulement des événements de manière chronologique, pour rappeler l’Histoire afin de faire comprendre les causes et conséquences qui ont mené à notre situation d’aujourd’hui.
Une vérité de plus en plus difficile à cacher pour les élites occidentales
Quatrièmement, après cette intervention, c’est clair et indiscutable, il va devenir très difficile, voire impossible, pour les élites globalistes de nier la vérité et de continuer à travers leurs « médias » (torchons) leur propagande loufoque comme si de rien n’était.
Les faits sont là et il va être extrêmement difficile de nier le réel, l’étau de la population se resserre autour des gouvernements occidentaux et on peut sentir qu’ils perdent le contrôle petit à petit, on en détecte déjà les premiers signes de plus en plus voyants.
J’observe une adoption massive de la population occidentale qui a bien conscience désormais que l’ennemi n’est pas la Russie, mais leurs propres gouvernements et leurs élites globalistes.
Un travail de réinformation de longue haleine
Cinquièmement, quel plaisir de constater, après 2 ans de travail, avec l’impression de crier la vérité dans une immense salle trop bruyante pour entendre (les inconvénients d’avoir raison trop tôt en tant qu’analyste, on s’y fait) que la vérité jaillit ENFIN et que mes constats qui paraissaient trop « nichés » il y a 2 ans, sont maintenant devenus mainstream, ça fait toujours plaisir lorsqu’on se bat pour la vérité, de voir qu’elle atteint enfin la lumière et se fait adopter de plus en plus.
Vladimir Poutine, l’homme du XXIᵉ siècle
Sixièmement, grâce à Tucker Carlson, cette interview a entériné définitivement ce qui était déjà admis de quasiment tous, qu’ils en soient contents ou non, Vladimir Poutine est le plus grand homme d’État du XXIᵉ siècle.
Il sera l’homme qui aura posé les bases du siècle qui arrive à son premier quart, et aura démontré la plus grande hauteur de vue, la plus grande stratégie et la plus grande maîtrise dans l’art de la politique interne et externe, une vraie masterclass.
Vladimir aura récupéré son pays dans un état lamentable et l’aura rendu hissée au sommet du top 5 des plus grandes puissances mondiales.
Il aura transformé son pays de fond en comble, avec une modernisation, une industrialisation, une numérisation et un développement fulgurant à tous les niveaux, tout en mariant ce renouveau à des valeurs traditionnelles et une identité forte face à un wokisme qui se répandait comme un poison dans le tout monde « développé ».
A contrario de tous les hommes d’État modernes, il aura démontré sa cohérence sur le temps long et sa connaissance parfaite de l’Histoire, afin de s’y inscrire pleinement. Un véritable personnage historique.
Mais par-dessus tout, il aura été la tête de proue d’une refonte complète du monde, d’une configuration hégémonique de l’Amérique des années 1950 à 2000, à un nouveau monde multipolaire beaucoup plus équilibré et équitable.
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Finalement, on sort un peu de la forme pour rentrer un peu plus dans le fond.
Mon analyse personnelle, est que le monde, bien qu’il soit multipolaire, est maintenant divisé en 2 grands groupes de pays.
Vladimir Poutine, parle à un moment dans son intervention, du fait que le monde est divisé en 2 parties, tel un cerveau qui aurait deux parties, deux hémisphères.
L’un serait utile à certaines fonctions pratiques alors que l’autre, aurait d’autres fonctions plus créatives, mais que cette séparation serait symptomatique d’un dysfonctionnement et qu’il serait plus souhaitable d’avoir un monde sans opposition entre ces deux hémisphères.
En réalité, il avoue à demi-mots, un phénomène de plus en plus observé par les analystes géopolitiques et autres observateurs, dont parle notamment Alexandre Douguine que j’ai traduit dans mon dernier post.
Ce phénomène est que traditionnellement parlant, l’Occident était autrefois connu pour incarner le berceau du pragmatisme.
Cette faculté qu’a eu l’Occident à être pragmatique en politique, en sciences et en business, lui a permis de connaître un âge d’or.
Pendant que le reste du monde, était souvent à l’opposé et s’appuyer sur des spiritualismes, des superstitions ou des mysticismes.
La société et « l’âme russe » étaient autrefois bien connues pour être très irrationnelles et très portées sur le spirituel.
Le grand changement du XXIème siècle, est que la situation s’est inversée.
C’est maintenant ironiquement tous les pays des BRICS et plus largement pays en développement, qui sont devenus très pragmatiques et rationnels dans leurs manières d’aborder la politique et le monde des affaires.
Et de l’autre côté, l’Occident s’est transformé à travers un processus lent et complexe, en zone complètement irrationnelle, hystérique et dogmatique, où toutes les décisions se basent sur l’émotionelle et non la logique.
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