Bienvenue sur ce quatrième épisode de cette série d’articles que j’ai intitulé : ÊTRE AUTONOME qui fait suite à mon analyse sur le survivalisme. Dans cet épisode nous allons nous pencher sur le bivouac.
Si vous n’avez pas consulté le premier épisode, le deuxième épisode et le troisième épisode, je vous invite à le faire avant d’entamer celui-ci.
Dans cette série, mon objectif est simple. Je souhaite vous former en tant qu’individu à 3 choses :
- Prendre connaissance des changements de société majeurs à venir
- Vous préparer de manière pragmatique, simple et efficace à ces changements à venir
- Vous permettre de devenir le plus autonome possible, responsable de vous-même et de réduire votre dépendance au système de manière temporaire puis permanente
En bref, vous rendre plus informé, plus autonome et donc plus libre.
⚠️ Et ne vous y méprenez pas, cette série d’articles sera sans doute dure.
Les propos vous feront découvrir des vérités qui peuvent parfois être brutales pour les plus sensibles d’entre vous.
Parfois, vous pourrez lire des informations, des faits, que vous pouvez rejeter de prime abord, car ils peuvent être vertigineux et difficiles à encaisser moralement. Mais le temps manque et joue contre nous.
Nous nous devons d’aller droit au but.
Parfois la pilule rouge peut être dure à encaisser et ce n’est pas aussi confortable que la pilule bleue.
Mais c’est en sortant de sa zone de confort qu’on progresse et parfois nous n’avons d’autre choix que de se faire violence pour s’assurer des jours meilleurs.
Prenez le temps qu’il vous faut pour digérer cette série d’articles, revenez y autant de fois que nécessaire et prenez des notes si besoin. Cette série est surtout pensée comme un “guide pratique” à revenir consulter autant que nécessaire.
Et surtout, gardez à l’esprit que mon unique but est de vous faire progresser et vous rendre plus libre, autonome et plus responsable.
Dans ce quatrième numéro, nous continuons à régler le problème du point numéro 2 : Vous préparer de manière pragmatique, simple et efficace aux changements à venir.
Ce point numéro 2 va être traité au travers des plusieurs articles qui vont suivre et qui vont se pencher sur les premiers gestes à connaître, le matériel de base nécessaire à posséder et les connaissances primordiales à détenir.
Comme vous pouvez le voir dans la pyramide de l’autonomie, vous êtes sûrement tout en bas de l’échelle (ou peut être déjà légèrement à cheval avec la deuxième étape) et nous allons vous faire monter les marches de cette pyramide en traitant de manière claire et condensée chaque point progressivement.
Le quatrième point vers l’étape de l’AUTONOMIE INDIVIDUELLE PARTIELLE est donc le Bivouac.
La capacité de dormir n’importe où grâce au bivouac
Si vous avez lu notre dernier article sur le sac à dos, alors vous êtes fin prêt à l’utiliser.
Car avoir le matériel c’est bien mais apprendre à l’utiliser c’est encore mieux !
Et cette série vise avant tout l’autonomie, nous allons donc voir ensemble comment être capable, avec votre sac à dos, de pouvoir parcourir de grandes distances et dormir n’importe où en complète autonomie.
Premièrement, qu’est ce qu’un bivouac ? Que nous dit la défintion de base ?
“Un bivouac est un campement sommaire, temporaire et léger qui permet à une ou plusieurs personnes de passer la nuit dans un milieu sauvage éloigné des infrastructures hôtelières.“
Voici la définition stricte. Nous pouvons l’élargir et la compléter en ajoutant la notion d’autonomie. Ainsi le bivouac en autonomie serait le fait de camper provisoirement n’importe où, en étant capable d’être complétement autonome en eau, en nourriture, en électricité et de pouvoir dormir et se protéger de l’environnement.
Bref, être capable, sans aucune aide extérieure, de passer plusieurs nuits dehors, sans être dépendant d’autre chose que de soi-même et son matériel.
Mais peut-être me direz-vous, pourquoi apprendre cette compétence et pourquoi est-elle utile ?
C’est quelque chose qu’il faut absolument comprendre pour ne pas faire de choses sans raison et être capable de savoir différencier les connaissances utiles, des connaissances futiles.
Premièrement, la capacité de bivouaquer a toujours été plus ou moins bien maîtrisée par l’humain durant toute l’Histoiren, surtout en Europe. Que ce soit la mère de famille de l’Antiquité, le vieux paysan du Moyen Âge ou même les tribus d’Amérique ou d’Asie, tous les peuples depuis l’aube des temps ont su garder les premiers gestes dans leurs esprits pour savoir se débrouiller un minimum dans la nature.
Depuis la nuit des temps jusqu’à l’invention de la voiture (qui n’est accessible que depuis environ un siècle au grand public, ce qui est très récent) la majorité des trajets se faisaient à pied ou à cheval pour les plus riches. C’était une seconde nature pour tous les individus pendant 99% de notre histoire, d’être capable de dormir dehors pendant les déplacements.
Ce n’est que depuis très récemment, à partir de la Révolution industrielle, que les occidentaux ont été les premiers à perdre la mémoire sur les premiers gestes et connaissances en nature. Ces mêmes connaissances sont encore tout à fait naturelles pour beaucoup de peuples à travers le monde aujourd’hui.
C’est démentiel de se dire qu’aujourd’hui la majorité des gens du monde “développé” ne sont plus capables d’allumer un feu, de s’orienter dans la nature, de savoir reconnaître où se procurer de l’eau et de pouvoir dormir correctement au moins une nuit à la belle étoile. Des gens amnésiques, inaptes à vivre sur leur propre planète, s’ils se retrouvent en milieu naturel, ce qui est tout de même assez facheux.
Ces compétences qui devraient être primordiales et acquises par tous, au même titre que de savoir les premiers gestes de secours, de savoir nager ou de savoir lire l’heure, sont donc une priorité.
Pragmatiquement, être capable de bivouaquer va vous permettre d’avoir une certaine indépendance et sérénité en vos capacités. C’est très relaxant de savoir que vous êtes capable de passer au moins une nuit dehors sans perdre tous vos moyens. Vous gagnez automatiquement en aisance et en confiance en vous.
Et comme nous l’avions vu dans le précédent article notamment pour le “BOB”, en cas d’évacuation, de situation d’urgence ou de “rupture de la normalité”, il peut être extrêmement utile de savoir tracer un itinéraire vers un endroît sûr (parfois sur plusieurs jours) pour s’y rendre en étant capable de passer les nuits du trajet en pleine nature sans souci.
Nous allons donc nous assurer de voir ensemble un guide complet du bivouac pour apprendre pas à pas tout ce qu’il y a à savoir sur cette compétence qu’il est devenu impératif de réapprendre.
Se renseigner sur la zone au préalable
La première étape, très souvent oubliée d’ailleurs par les randonneurs ou les personnes qui voyagent, qui le regrettent amérement ensuite, c’est la préparation.
La première chose en terme de préparation est évidemment de vérifier son matériel, je vous renvoie donc à l’article sur l’EDC ainsi que celui sur le sac à dos, pour checker la liste de votre équipement et vous assurer de ne rien oublier.
Ensuite, il est impératif de s’assurer de 4 choses avant le départ :
- Vérifier la zone et le terrain que l’on traverse. On pourra le faire en utilisant des cartes classiques, mais également des applications google maps, MAPS.ME, IGN rando, Hikamp et bien d’autres. Assurez-vous toujours de connaître un minimum la zone où vous vivez, pour être capable en cas d’urgence de savoir vers où vous diriger, où trouver de l’eau etc. Et si vous partez en randonnée ou voyage, assurez-vous de connaitre un minimum le terrain, les sources d’eau, la végétation, les animaux dangereux ou les plantes dangereuses si il y en a etc. Il faut également toujours s’assurer de posséder vos cartes sur application de manière offline, car la majorité du temps, vous ne capterez pas internet en pleine nature.
- Vérifier la météo. On pourra le faire via internet ou de très nombreuses applications disponbiles, selon le pays dans lequel vous vous situez.
- Vérifier la température de nuit. Beaucoup l’oublient, mais si vous êtes dans une zone du monde, où il fait par exemple assez bon la journée, mais que la nuit la température chute à -10°C, il vaut mieux pour vous que vous soyez au courant et que vous prépariez en conséquence un équipement de couchage adéquat.
- Vérifier les restrictions sur le bivouac. La plupart du temps dans la majorité des pays, le bivouac est toléré (les autorités ne peuvent pas surveiller les endroits en pleine nature, partout, tout le temps) mais il arrive parfois que certaines zones, comme des parcs naturels, soient protégés ou qu’ils aient des restrictions particulières quant au feu de camp, aux sentiers à emprunter ou à la présence d’animaux dangereux.
Une fois la préparation faite, vous pourrez partir en toute sérénité, en connaisant le terrain et en étant à l’aise avec la météo.
Apprendre à monter son bivouac
Étape 1 : Savoir quand commencer et ne pas se faire rattraper par le temps
Une fois votre sac sur le dos, en pleine journée de marche ou autre, la première chose à faire est de surveiller l’heure et de connaître l’heure à laquelle le soleil se couche. Rien de pire que de devoir monter son bivouac en pleine nuit parce qu’on s’est fait rattraper par le temps. La règle est simple, prévoyez toujours 2 heures minimum (4 sont préférables) avant le coucher de soleil pour commencer à vous installer.
Donc si par exemple, vous savez que la nuit tombe à 20H, vous devriez donc commencer à repérer un terrain et monter le camp aux alentours de 18H. Si vous vous y prenez trop tard, tout va devenir compliqué alors que ça aurait pu être facilement éviter.
Étape 2 : Repérer un terrain favorable
Il vous faut ensuite repérer un terrain qui soit propice au bivouac. Quelques régles à vérifier pour trouver l’endroit idéal :
- vérifier que le terrain soit bien plat. Parfois certains sols donnent l’impression d’être assez plat et c’est souvent trop tard, lorsqu’on est dans son sac de couchage, bien allongé, qu’on se rend compte qu’on glisse et que le terrain est légérement penché. (Si vous dormez en hamac, cette règle ne s’applique évidemment pas mais faites attention quand même, surtout au réveil si c’est pentu).
- vérifier autour de soit que tous les arbres proches sont en bonne santé, ne penchent pas trop et ne sont pas suceptibles de vous tomber dessus pendant la nuit à cause d’un coût de vent ou d’une branche qui casse.
- vérifier que vous n’êtes pas juste à coté d’une fourmillière ou d’un terrier ou autre.
- nettoyer rapidement le sol en dégageant les débris, les épines, les feuilles et autres, pour limiter les risques d’abimer votre matériel et ça vous permettra rapidement d’éviter le pire en détectant les objets tranchants ou dangereux parfois cachés sous quelques feuilles ou plantés dans le sol.
- dans l’idéal, cherchez à trouver un endroit qui rassemble toutes ces caractéristiques et qui vous offre en plus, en hauteur, des branches d’arbres qui forment un toit, pour permettre un premier barrage potentiel à la pluie.
- vérifier si possible que vous n’êtes pas trop loin d’une source d’eau. L’idéal est d’avoir un lac, une rivière ou un cours d’eau à quelques centaines de mètres maximum du bivouac. Ainsi vous pourrez remplir vos gourdes et même vous baigner voire vous laver le matin !
Étape 3 : Monter son abri en premier
Beaucoup de randonneurs et autres campeurs, parfois parce qu’ils ont très faim, parfois parce qu’ils discutent entre amis ou pour tout un tas de raisons, ne vont pas faire les choses dans l’ordre.
Ils vont faire les choses dans le désordre et par exemple commencer par se faire à manger ou autre.
Votre priorité lorsque vous trouvez le terrain où vous installer, et de monter le plus vite possible votre abri, votre tente, votre tarp ou votre hamac. Pourquoi ?
- Cela va vous permettre de rapidement repérer les défauts du terrain que vous n’auriez pas vu au premier coup d’oeil. Ainsi vous pourrez vous adapter sans perdre de temps avant que le soleil se couche et changer de terrain si besoin.
- Débuter par autre chose, comme faire un feu ou vous faire à manger est une mauvaise stratégie, car si vous perdez trop de temps et que la nuit vous rattrape, vous devrez alors monter votre abri dans l’obscurité.
La régle est donc simple, faites en priorité les choses que vous n’avez pas envie de faire dans le noir complet, comme monter votre tente. Surtout s’il manque des pièces, si vous avez perdu une sardine ou ce genre de choses, cela peut vite devenir un enfer de devoir chercher dans le noir.
L’important est donc de se débarasser au plus vite de l’étape “abri” pour être tranquille par la suite et pouvoir prendre votre temps pour les autres choses.
Vous verrez que cela peut paraître évident en le lisant, mais qu’une fois sur le terrain, on a très souvent tendance à oublier et à se lancer dans les tâches dans le désordre.
Petite astuce : si vous attachez de la corde tendue entre deux arbres (appelée faîtière) assurez-vous qu’elle soit au-dessus de votre tête, car si vous l’oubliez ou que quelqu’un d’autre passe en pleine nuit, ça peut être une mauvaise surprise voire causer une mauvaise chute.
Petite astuce 2 : si vous avez un panneau solaire avec vous et que vous ne l’avez pas utilisé pendant la journée, placez-le au soleil le plus tôt possible dès votre arrivée, chaque minute sera précieuse pour recharger vos batteries.
Étape 4 : Faire un feu
Si la zone vous y autorise, l’étape suivante, une fois votre abri installé, est de faire un feu.
Le feu est extrêmement utile pour beaucoup de choses, pas un hasard qu’il soit l’étincelle qui a permis la civilisation. Il vous permettra de :
- cuisiner et réchauffer vos plats
- faire bouillir de l’eau non potable, pour la rendre potable
- vous réchauffer
- vous éclairer
- éloigner les bêtes et les moustiques
- renforcer certains matériaux (beaucoup passent la pointe de leurs sardines en bois dans le feu pour la renforcer)
- vous signaler en cas d’urgence
- cautériser une plaie (si vous avez une grosse blessure ouverte, la cautérisation peut grandement limiter les dégats que peut causer une hémoragie, mais serrez les dents)
Comment faire un feu ?
Premièrement, assurez-vous que l’emplacement que vous choississez ne soit pas trop près de votre tente ou abri. Il serait dommage que la chaleur fasse fondre le plastique ou la toile de votre tente. Maintenez donc une distance minimum de 3 mètres entre votre abri et votre feu.
Ensuite, assurez-vous de bien déblayer le sol pour ne laisser aucune végétation, feuille ou combustible aux alentours, qui pourraient s’enflammer avec un coup de vent. Le mieux est d’avoir un cercle d’un mètre de sécurité autour du feu.
Troisièmement, vous pouvez, si vous en trouvez aux alentours, amener quelques pierres à mettre autour du feu. Cela permettra de le contenir et de venir y poser vos gourdes en métal, popotes, casseroles et autres.
Une fois le sol bien préparé, il existe 6 façons d’allumer un feu :
- En utilisant un réchaud à gaz ou à alcool spécifique pour la randonnée (très léger et très pratique)
- En utilisant une pierre à feu (appelée firesteel)
- En utilisant un briquet
- En utilisant des allumettes
- En utilisant un produit inflammable
- En utilisant une méthode “primitive” de type friction, archet, silex etc. (pour ceux qui ont la compétence, la patience, l’énergie et surtout le temps)
Avoir la première flamme c’est bien, mais le plus important est de savoir la maintenir !
Pour ça, le mieux est de préparer le bois qui va servir à alimenter le feu, avant même de démarrer le feu.
Ainsi, vous avez tout votre bois préparé à l’avance, prêt à l’emploi, et vous n’aurez pas à vous relever toutes les 30 minutes pour aller en chercher. Consacrez-y un moment suffisant pour avoir assez de stock pour le temps durant lequel vous voulez que votre feu reste allumé.
Vous devrez préparer 3 types de bouts de bois :
- Les brindilles et batôns de la taille d’un doigt (10% de votre stock, qui vous serviront au démarrage du feu)
- Des batons de la taille de votre main (20% de votre stock, qui vous servivront à faire grandir le petit feu du démarrage)
- Des batons de la taille d’un avant bras voire d’un bras (80% de votre stock, qui vous serviront à maintenir votre feu allumé)
Lorsque vous déciderez d’éteindre votre feu, le soir même ou le lendemain, assurez-vous qu’il soit complétement éteint, en le piétinant, en y versant un peu d’eau ou d’urine.
Petite astuce : cherchez du bois sec mort sur pied, le bois qui est au sol est en général imbibé d’humidité.
Petite astuce 2 : il peut être intéressant de placer ses chaussures assez près du feu, si elles sont mouillées. Pas trop près non plus, surtout si elles sont en cuir.. Mais à un ou deux mètres, il peut être intéressant, si vos chaussures sont trempées, de les placer à l’envers sur des bâtons de marche ou des simples batôns, afin qu’elles soient bien sèches pour le lendemain.
Étape 5 : Passer une bonne nuit
La majorité du bivouac est fait, vous voyez, c’est très facile.
Il y a juste quelques petites astuces à savoir avant de vous coucher.
- Faites vos besoins avant d’aller vous coucher, cela vous évitera de devoir vous réveiller pour les faire en pleine nuit et de devoir sortir de votre sac de couchage bien chaud. Et sachez que le corps humain garde l’urine à l’intérieur de votre vessie à une température constante, ce qui consomme votre énergie qui pourrait contribuer à vous réchauffer. Donc libérez-vous le plus vite possible pour retourner dormir, ça vous permettra de rester au chaud.
- Par temps froid la nuit, il existe plusieurs solutions pour limiter les pertes de chaleur. Vous pouvez faire chauffer de l’eau juste avant de vous coucher et venir ensuite placer la gourde chaude à l’intérieur de votre sac de couchage. Vous pouvez mettre un bonnet car environ 30% de la perte de chaleur du corps se fait par la tête. Et vous pouvez également accrocher votre lampe frontale quelque part dans votre tente ou votre hamac, pour qu’elle soit accessible facilement dans le noir.
- Assurez-vous d’avoir une bonne isolation du sol avec un matelas de sol et un matelas gonfable. Pendant la nuit, l’effet de conduction va faire que le sol va “aspirer” votre chaleur. Pour éviter cet effet, il vaut mieux avoir une bonne séparation entre vous et le sol.
- Évitez de transpirer par temps froid. Si vous avez trop chaud alors qu’il fait froid à l’éxtérieur, votre transpiration peut devenir votre pire ennemi.
- Une petite vérification de la tente ou de la moustiquaire, pour s’assurer que les moustiques ne peuvent pas rentrer, c’est la garantie de passer une nuit tranquille et un lendemain sans piqures.
Étape 6 : Le départ
La meilleure étape selon certains, c’est surtout le réveil. Après une bonne nuit réparatrice, il n’y a rien de mieux que d’ouvrir sa tente et d’admirer le paysage.
En partant, assurez-vous de laisser l’endroit mieux que vous l’avez trouvé, en ramassant les déchêts et en ne laissant absolument aucune trace de votre passage.
S’entraîner près de chez soi et tester son matériel
Le mieux reste la pratique.
La théorie a ses limites et il n’y a pas de meilleure école que l’expérience.
Et si jamais vous n’avez pas encore testé votre matériel tout neuf, avant de partir pour la grande aventure, il peut être très judicieux de le tester chez soi ou dans une forêt très proche de chez soi. Ainsi, si vous remarquez un défaut, une pièce manquante ou tout autre problème dans votre matériel, vous pourrez réagir immédiatement.
Il vaut mieux ne pas partir pour une grosse expédition de 5 jours dans les montagnes, pour s’apercevoir qu’il y a un problème avec votre tente le premier soir. Ce genre de petit détail peut ruiner un voyage, alors qu’il suffit d’une petite vérification avant le grand départ.
Et une fois votre matériel de bivouac bien maitrisé, lorsque vous êtes un campeur bien aguerri, il ne faut pas perdre la main ! Il est donc toujours intéressant de se motiver soi-même à passer une nuit à la belle étoile de temps en temps, afin de maintenir à niveau ses compètences, ne pas rouiller et ne pas laisser le matériel prendre la poussière.
Et maintenant, que vous avez digéré l’article sur l’EDC, le Sac à dos et celui-ci, vous avez acquis les 3 clés de la liberté et l’autonmie individuelle ! Bravo !
À vous la liberté de choisir la randonnée ou le voyage qui vous plait et de partir à l’aventure avec votre sac à dos où bon vous semble !
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