Vous le savez peut-être, mais Navalny, ce personnage sombre, très controversé et très mal connu en Occident, est mort récemment de problèmes de santé, en prison pendant qu’il purgait sa peine pour de nombreuses affaires de fraudes.
Et je ne suis pas surpris de voir une flopée de vidéos ou de commentaires un peu partout, qui dépeignent souvent avec une grande ignorance, ce personnage peu recommandable. Rares sont les vidéos qui étudient les faits et qui saisissent réellement le personnage de Navalny.
Comme j’entends tout et n’importe quoi, je vais donc vous proposer ces prochains jours, plusieurs posts qui vont retracer dans les grandes lignes, la vie et les faits sur Navalny, qui il était et ce qu’il a fait.
La vie de Navalny :
Navalny né à la fin des années 70 dans un petit village d’environ 180 habitants à environ 50km de Moscou.
Il est élevé dans une famille aisée avec son frère Oleg, ce qui lui permet de faire de bonnes études de droit et finance. Il devient par la suite juriste.
Navalny, des débuts catastrophiques
Peu après la fin de ses études au début des années 2000, il lance un blog qui le fera connaître à une audience relativement petite en Russie (entre 5 à 10% de la population.)
Dans son blog il se revendique de manière assumée comme un ultra-nationaliste.
Sur ce blog, il poste des vidéos racistes et très douteuses idéologiquement.
Une de ses vidéos les plus connues, traite les Tchétchènes de « cafards » et encourage à les tuer.
Vers 2004, Navalny essaye de gagner en crédibilité, il entre dans le parti politique « Яблоко« , qui était considéré dans les années 2000 comme le 3ème voire 4ème parti politique de Russie, un petit parti qui jonglait toujours entre 3 et 6%, souvent classé comme centriste, considéré comme « libérale » et très pro-occidentale.
Aujourd’hui, le parti à dégringolé et ne rassemble plus que 1 à 2% des votes.
Il y entre principalement pour se donner une image plus sérieuse et crédible.
Environ 3 ans plus tard, en 2007, il se fait virer du parti car ses idées sont trop extrêmes et il n’est tout simplement pas considérer comme un personnage politique sérieux, plutôt comme un clown extrêmiste.
Pour vous donner un idée du niveau du personnage, pendant son séjour de 3 ans au sein du parti, il donnera des discours encourageant à l’extermination de certaines populations, et sera vu au sein de plusieurs manifestions qui effectuaient des saluts nazis (photos à l’appui).
Le parti le virera, je cite « pour avoir causer des dommages politiques au parti ».
Navalny, un potentiel perturbateur reperé par les américains
La même année, il sera reperé par le gouvernement américain qui cherche à déstabiliser la Russie, qui connait un développement économique fulgurant à cette période, et qui devient trop grosse et donc trop gênante selon les USA.
Il sera envoyé gratuitement à l’université de Yale aux États-Unis, pour participer au programme « Yale World Fellows« , un programme qui cherche à « former » les « leaders mondiaux en devenir ».
Cette université est considérée par beaucoup d’hommes politiques et spécialistes à travers le monde, comme une « usine à créer des agents américains ».
À partir de cet instant, les ingérences étrangères en Russie pour pousser (de force et de manière artificielle) le personnage de Navalny et sa popularité, vont fuser de tous les côtés, avec des financements américains ou britanniques souvent très douteux.
D’ailleurs une vidéo prise la main dans le sac du représentant de Navalny, réclamant de 10 à 20 millions de dollars au MI6, a été rendu publique sur internet.
La propagande américaine autour de Navalny
Comme par magie, avec pourtant déjà un parcours politique catastrophique en Russie, Navalny accède soudain au poste de conseiller du gouverneur de l’oblast de Kirov la même année.
La même année encore, toujours en 2009, le journal Vedomosti le nomme : personnalité de l’année.
Ce journal économique est contrôlé par les américains et affilié au Financial Times et au Wall Street Journal.
En 2011, Navalny lance sa fondation « Anti-Corruption » qui sera qualifié en 2019 « d’agent de l’étranger » car factuellement, la majorité de ses financements proviennent de l’étranger.
En 2012, il sera placé au conseil d’administration de la plus grande compagnie aériènne russe, Aeroflot.
En 2013, l’appareil américain continue son travail et pousse la candidature de Navalny pour la mairie de Moscou, il finira deuxième avec seulement 27,24% des votes, face au favori des moscovites, Sergueï Sobianine, toujours très apprécié des russes car il a modernisé Moscou à une vitesse fulgurante.
D’ailleurs, Sergueï Sobianine est réélu en 2018 avec 70,17 % des votes.
Les fraudes et escrocqueries de Navalny révélées
Encore en 2013, la réalité rattrape Navalny, puisqu’il se fait attraper la main dans le sac.
Il est condamné pour plusieurs affaires d’escroquerie, de fraudes, de détournement de fonds et de financements politiques venus de l’étranger. Certaines affaires remontent à des années en arrière, alors qu’il n’était pas encore engagé en politique.
La plus notable sera l’affaire Kirovles, qui sera une affaire de détournements de fonds d’une société d’exploitation forestière
Il n’a aucun échappatoire, tous les faits et toutes les preuves sont contre lui MAIS, soutenu par l’Occident et bien formé par les américains, l’escroc Navalny sortira sa carte magique, la seule qu’il pouvait sortir en réalité pour essayer de se dépétrer de toutes ses affaires de corruption : la carte du « procès politique ».
En se dépeignant lui-même comme un opposant politique (et avec l’appui de la propagande occidentale qui inonde la presse d’articles qui dépeignent Navalny comme un opposant politique déterminé) il essayera de détourner l’attention sur ses condamnations (qui n’ont aucun rapport avec la politique) pour transformer ça en « attaque du gouvernement contre un opposant-politique ».
Et pourtant, les faits sont bien là et le jugement sera catastrophique pour Navalny :
En première instance, le juge condamnera Navalny à 5 ans de prison ferme, (et le procureur réclamera 6 ans). Navalny fera appel pour au final obtenir 5 ans avec sursis.
Il sera assigné à résidence et libre de se déplacer dans Moscou.
Pour un prétendu opposant politique, le gouvernement est sacrément sympa.
Durant sa peine, il transgressera plusieurs fois ses restrictions de ne pas quitter la capitale et se rendra plusieurs fois discrètement à l’étranger.
Les élections présidentielles de 2018
Pendant sa peine toujours, il se préparera lentement mais sûrement à être candidat pour l’élection présidentielle de 2018.
En 2017, à l’approche des présidentielles, le centre Levada effectue un sondage pour mesurer la côte de popularité des candidats aux élections présidentielles.
Ce centre se veut « indépendant » mais est en réalité une organisation également qualifé « d’agent de l’étranger » car recevant la majorité de ses financements de l’étranger et qui est (très) souvent publié par The Economist, The Wall Street Journal, The New York Times, etc.
On ne peut donc pas qualifié ce centre de « pro-russe » ou prétendre que le sondage serait contrôlé par le Kremlin… et pourtant, malheureusement pour Navalny, les résultats de ce sondage fait de manière stricte seront criants de vérité : 56% des gens donneront favori Vladimir Poutine alors que Navalny ne récoltera que… 2%.
Le déclin de Navalny
Suite à ce résultat catastrophique et une côte de popularité au plus bas, Navalny appelera tous les gens qui le soutiennent à manifester.
Résultat : la plus grande manifestation en faveur de Navalny réunira 1500 personnes…
Pour rappel, la population de Moscou est estimée à environ 13 millions d’habitants.
En 2018, l’année des éléctions, Navalny est invité pour un débat avec une autre candidate aux élections : Ksenia Sobtchak
Durant ce débat, Navalny sera face à une autre candidate, qui lui posera des questions concrètes sur son programme, les taxes, l’économie etc…
Navalny se ridiculisera devant la Russie entière et démontrera son incompétence crasse et sa totale ignorance, son malaise sera apparant et il perdra complétement ses moyens face à l’autre candidate.
La même année, Navalny multipliera les invitations sur les chaînes TV, qui tourneront toujours à son désavantage au moment où les journalistes commençeront à poser des questions simples et concrètes sur son programme ou l’économie, le déstabilisant à chaque fois complétement et très facilement.
L’Occident redouble d’effort derrière Navalny
Bref, Navalny se veut et se prétend opposant politique, en réalité il n’est qu’un escroc qui se déguise comme tel pour échapper à la justice.
Voyant que la popularité de Navalny dégringole en Russie, l’Occident essaye de le rapatrier et le sortir de Russie.
En août 2020, apparaîtra (comme par hasard) l’affaire de « l’empoisonnement ».
En effet, Navalny, tombera étrangement dans le coma et les occidentaux accourreront pour accuser aussitôt d’un « empoisonnement ».
Les autorités russes feront des tests qui ne donneront aucun résultat.
Les occidentaux feront à leur tour des tests mais, comme par magie, eux détecteront un empoisonnement.
Encore plus étrange, les États-Unis et l’Union Européenne demanderont que Navalny soit expressément rapatrier à Berlin.
Encore plus fort, l’Occident interdira aux russes de participer à l’énquête (eh oui, pourquoi avoir plusieurs sources différentes quand on peut avoir un narratif unique occidental qu’on à pas le droit de vérifier ou contredire ?)
La presse occidentale s’empressera d’accuser Poutine d’avoir tenté d’assassiner Navalny, sans aucune preuves comme toujours.
On les attend toujours les preuves d’ailleurs.
Pendant sa « convalescence » à Berlin, il réalise un prétendu « documentaire anti-corruption » (d’ailleurs qui transpire le financement et la réalisation occidental) qui accuse Poutine de se faire construire avec l’argent du gouvernement détourné, un immense palais à 1,2 milliards de dollars.
Sacrément en convalescence dis donc le Navalny.
Malheureusement pour lui, cette vidéo sera totalement débunkée, par de nombreux spécialistes et hommes politiques qui prouveront que le bâtiment en question est en réalité un simple hôtel de luxe et que tout le dossier de Navalny monté compte Poutine est totalement bidon et démontable très facilement.
D’ailleurs, ce prétendu « palais » est toujours aujourdhui.. un hôtel de luxe ouvert à tous.
Mais un autre événement surgit pendant la « convalescence » de Navalny en Allemagne.
L’entreprise Yves Rocher attaque en justice Navalny et son frère Oleg pour une affaire d’escroquerie, de surfacturation et corruption.
Décidemment ça commence à faire beaucoup de corruption pour un prétendu leader politique « anti-corruption.
L’affaire Yves Rocher
Les autorités russes préviennent Navalny que si il revient en Russie, la justice se devra de l’arrêter pour qu’il assiste à son jugement pour l’affaire Yves Rocher.
Navalny décidera, bien qu’il soit informé de son arrestation, de se rendre en Russie et sera arrêter. D’ailleurs, le documentaire vidéo sur le palais de Poutine fictif sortira pile pendant son arrivée et son arrestation. Sacré coïncidence !
Le jugement pour l’affaire Yves Rocher se déroule, les preuves sont encore une fois accablantes et la condamnation tombe, cette fois-ci, Navalny prend 3 ans de prison ferme. Il est emprisonné et doit purger sa peine.
Suite à cette condamnation, les partisans de Nalvany organisent diverses manifestations, la plus grande atteindra environ 100 000 personnes… je le rappel, on est dans une ville de 13 millions de résidents, dans un pays de 143,4 millions d’habitants.
100 000 personnes, sur une ville de 13 millions de personnes, je vous épargne le calcul, ça nous fait … 0.77% de la ville.
En sachant que Moscou et Saint-Petersbourg, sont les 2 plus grandes villes de Russie où l’on retrouve la plus grande concentration de « progressistes » ou « gauchistes », qu’on appelle « libéraux » en Russie… ça en dit long sur sa popularité… quasi-inexistante.
Car oui, le phénomène « Navalny » est en réalité un phénomène occidental, pas russe.
Navalny, un héros artificel créé par Washington
En Russie, la majorité de la population le connait en mal.
Soit les gens le considèrent comme un escroc, soit comme un agent étranger, soit comme un démagogue qui n’avait au final rien de concret à proposer à part une opposition bête et méchante à Poutine.
En Occident, très biaisé et désinformé et totalement déconnecté du réel et de la vie en Russie, il est dépeint comme un pauvre opposant politique à Poutine qui a « subit » la justice russe, qui s’est fait empoisonné et qui s’est fait emprisonné.
Un décalage à l’image de la dissonnance cognitive et l’ignorance crasse de l’Occident sur le monde extérieur et spécialement la Russie.
Un extrémisme ignoré (ou inaudible) pour les occidentaux
L’Occident, qui se force à dépeindre Navalny comme un héros politique est en générale complétement ignorant sur ses positions qui sont ironiquement, en total opposition de l’idéologie occidentale.
Il est ouvertement xénophobe, raciste et considère la Biélorussie, la Russie et l’Ukraine comme un seul et même pays.
Il ne soutient absolument pas l’Ukraine et sur la guerre en Ukraine, Navalny a déclaré : « Poutine le fait pour qu’on ne parle pas des problèmes en interne ».
Navalny, s’il était transposé en politique dans un pays occidental comme la France, l’Allemagne ou les USA par exemple, serait considéré comme un suprémaciste blanc extrémiste et serait sans aucun doute fiché S.
Mais, tout ce qui compte pour l’Occident, ce n’est pas Navalny, c’est tout simplement qu’il soit le peu qu’on puisse trouver d’opposition à mettre en face de Poutine qui accepte de se vendre.
Ca en dit long sur la popularité de Poutine et le quasi-néant en face de lui en matière de candidat sérieux et compétent…
Un paysage politique russe totalement incompris en Occident
Ce que n’arrive pas à comprendre les gens en Occident qui sont totalement désinformés et qui transposent leurs propres configurations politiques sur un pays qu’ils ne connaissent pas et qu’ils ne comprennent pas, c’est qu’en Russie, les 3 plus gros partis politiques qui réunissent plus de 93% des voix, sont :
- Le parti de Vladimir Poutine qui réunit environ 76% des voix.
- Le parti communiste qui réunit environ 11% des voix.
- Le parti de Jirinovski (récemment décédé) qui réunit environ 5%, qui est considéré à l’extrême droite et comme ultra-nationaliste.
Je vous invite à consulter les résultats des dernières éléctions de 2018 pour vérifier vous-même.
Poutine, en Russie, est considéré comme quasiment un centriste modéré et mesuré.
Quasiment toutes les questions des russes que l’on entend en Russie, que ce soit des citoyens, des hommes politiques, des journalistes ou même de la plupart des opposants, sont souvent du type « pourquoi vous ne faites pas ci ou ca » qui sont des réclamations bien plus à droite et bien plus sévères avec l’Occident que ce que fait Poutine.
Poutine, la plupart du temps, est obligé d’argumenter et expliquer, pourquoi jouer selon les règles et ne pas atomiser littéralement les occidentaux…
La réalité, est qu’à l’exception du parti communiste qui réunit principalement toutes les personnes âgées nostalgiques de l’époque de l’URSS, la plupart des petits partis en Russie sont encore plus à droite de Poutine.
Les partis de gauche progressiste et socialiste qui dominent l’Occident, sont absents du paysage politique russe.
Navalny n’a jamais été un véritable opposant
On est loin, mais alors très loin, de l’image que veut dépeindre l’Occident de Navalny comme le « principal opposant de Poutine ».
Poutine doit s’occuper des 2 à 3 plus gros opposants sur la scène politique qui volent totalement la vedette à Navalny, avant même devoir se soucier de Navalny qui était en prison, à 2% de popularité et qui n’était même pas présentable aux présidentielles.
L’Occident ne réalise pas à quel point Navalny est insignifiant en Russie.
D’ailleurs, les dernières années avant sa mort, l’Occident, s’est petit à petit, blocs par blocs, désolidariser de Navalny, car son cas et ses casseroles devenaient trop voyantes et ses condamnations à répétitions pour ses affaires d’escroqueries l’ont transformer en véritable boulet.
Par exemple, Amnesty International a décidé en 2021 de cesser de le considérer comme un « prisonnier d’opinion » du fait de ses « discours de haine » prononcés au début des années 2000 et ses propos racistes délirants.
Dans les différents rapports stratégiques occidentaux qui cherchent à déstabiliser la Russie, les décideurs, bien au courant des idées nauséabondes de Nalvany, le dépeindront souvent comme un simple pion à utiliser pour déstabiliser la Russie quoiqu’il en coûte.
Vers la fin de sa vie, Navalny finira avec une côte de popularité catastrophique, quasiment abandonné de tous, seul en prison, à persister à se dépeindre comme opposant politique, alors qu’il n’aura été la majorité de sa vie, qu’un simple « paumé » idéologique et un escroc, utilisé comme une marionnette par les gouvernements occidentaux pour déstabiliser la Russie.
Je renvoie à mon article sur la doctrine d’hégémonie américaine qu’il faut lire absolument, sinon vous ne comprendrez pas grand chose à la géopolitique.
La mort de Navalny
Pour revenir à Navalny, suite à sa mort, une petite vague de sursaut de popularité à ressurgit, poussée par une flopée d’articles et vidéos produites en Occident, qui accusent Poutine de l’avoir assassiné (encore fois sans aucune preuves, comme pour le cas du prétendu empoisonnement).
Je peux parier qu’aucune preuve ne sera jamais trouver ou démontrer par les personnes qui accusent à tort et à travers Poutine.
Ou même une quelconque preuve qui démontrait une tentative d’assassinat, de qui que ce soit, même de l’Occident.
Ce petit regain presque nostalgique de popularité par ses partisans et la masse de gens énormes en Occident qui sont complétement ignorants sur son cas et boivent la propagande occidentale, n’est que très éphèmère.
Dans quelques mois le phénomène sera passé et dans quelques années, Navalny sera quasiment complétement oublié.
Pour conclure, mon opinion personnel sur Navalny :
En plus d’être un escroc, Navalny se trimballait de lourds problèmes de santé depuis des années et je pense que ce n’est ni le gouvernement russe, ni les gouvernements occidentaux qui l’ont tuer mais que c’est simplement Navalny qui est mort tout seul, en prison, à cause ses problèmes de santé récurrents, ses grèves de la faim etc.
Rien de sexy pour les articles de presse, rien de virevoltant, juste un criminel qui s’éteint seul en prison, dans l’indifférence, à cause de problèmes de santé bien connus.
Les médias occidentaux vous montrent continuellement depuis sa mort des photos de lui en pleine santé d’il y a quelques années en arrière.
En réalité, les dernières images de Navalny prisent en prison peu avant sa mort montrent un homme qui enchaînent les grèves de la faim et qui est en extrême sous-poids.
Il restera, pour une audience occidentale désinformée (ce qui ne change pas trop de d’habitude) et pour une poignée de jeunes russes complétement ignorants de la politique ou des faits, et très gauchisés, une sorte de Che Guevara, qui dans le même style, bénéficiera d’une image en totale déconnexion avec sa vie, ses idées et sa véritable identité.
Pour la grande majorité des russes, Navalny est quelqu’un qui aura creuser au fur et à mesure des années, lui même, sa propre tombe, en ayant pris quasiment toutes les mauvaises décisions possibles, tout au long de sa vie.
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